Sobriété logistique
COMMENT LA LOGISTIQUE SE RÉINVENTE GRÂCE À LA MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
- Introduction
- Chapitre 1 : L'intermodalité au coeur de la logistique
- Chapitre 2 : La confirmation de fin des ventes de véhicules thermiques pour 2035
- Chapitre 3 : La nouvelle sobriété des entrepôts et Hubs de distribution
- Chapitre 4 : Quelle stratégie ESG pour la supply chain ?
- Chapitre 5 : Réglementation française et européenne affectant la logistique
- Chapitre 6 : Solutions pour une gestion optimale de l'énergie
- Chapitre 7 : La technologie à l'aide de la sobriété logistique
- Chapitre 8 : La suite ?
- Chapitre 11 : Conclusion
Introduction
L'explosion des besoins logistiques pose des défis environnementaux que l'on peut relever en partie grâce à la mobilité électrique.
Les transports dans la logistique sont les rouages qui assurent le mouvement efficace des marchandises dans la chaîne d'approvisionnement, et ce jusqu'à la livraison finale au client. C'est aussi le maillon le plus polluant et le plus cher de la chaîne logistique (1km équivaut environ à 1€ par camion).
Il est donc crucial d'organiser et planifier le transport de marchandises pour choisir le meilleur mode de transport, le meilleur itinéraire ou la meilleure horaire. Les bénéfices sont nombreux :
- réduire les coûts
- améliorer les délais de livraison
- réduire l'impact environnemental du transport de marchandises
L'intermodalité au coeur de la logistique
La logistique doit sans cesse optimiser l'efficacité et la fiabilité de sa chaîne d'approvisionnement en sélectionnant le mode de transport le plus adapté à chaque étape du processus. Dans le transport de marchandises, l'intermodalité est donc l''utilisation de plusieurs moyens de locomotion différents au sein d'un même voyage, avec transfert entre chaque mode.
Le choix du mode de transport à chacune des étapes de la chaine logistique repose sur divers facteurs :
- la distance
- le type de marchandises
- la quantité de marchandises
- les délais de livraison à respecter
- les coûts
- les contraintes règlementaires
- les émissions de CO2
- les exigences en matière de sécurité et de conformité.
La prédominance routière
Malgré des efforts conséquents pour développer le transport ferroviaire (11%) et fluvial (2%), le transport routier de marchandises représente l'écrasante majorité des transports terrestres (88 %).
Camions, semi-remorques : des véhicules qui pèsent lourd
Le Ministère de la Transition écologique indiquait que le nombre de poids lourds et semi-remorques en circulation en France s'élevait à environ 600 000 en janvier 2020. Ceux-ci sont encore en très grande partie munis d'un moteur diesel. Au vu du nombre de kilomètres parcourus chaque jour (ils peuvent traverser plusieurs frontières sur un même trajet), les transporteurs ont encore du mal à envisager un futur sans ce précieux combustible.
En Europe, les camions, poids-lourds, semi-remarques et autres bus sont responsables de 25 % des émissions carbone du secteur des transports routiers. Ils représentent 6 % du total des émissions sur le continent. C'est gigantesque.
Les chemins du rail connecté
Concrètement, la montée en puissance de l'intermodalité devrait permettre les interconnexions entre les différentes infrastructures de transport comme par exemple le développement du réseau ferroviaire jusqu'aux usines ou comme l'installation des rails à la sortie des ports pour mettre les marchandises provenant du commerce international rapidement en transit. Le transport de marchandises par le rail émet 9 fois moins de CO2 que le transport routier. Il est souhaitable que son développement partout en Europe devienne une priorité.
La messagerie express sous tension
Les enjeux de la livraison du dernier kilomètre sont complexes. Les acteurs du marché doivent faire face à la congestion du trafic, à des exigences règlementaires de réduction des émissions de CO2 (voir ci-dessous) et la pression des clients friands de livraisons à la demande.
À mesure que le volume de marchandises augmentait, les centres de distribution ont été déplacés vers la périphérie des villes. Or, la grande majorité des destinataires finaux se trouvent dans les grands centres urbains.
Les logisticiens et transporteurs doivent donc repenser leurs circuits de distribution et le type de véhicules utilisés pour répondre aux nombreuses attentes.
Transport maritime : cap sur la croissance
Environ 11 milliards de tonnes de marchandises sont transportées par les porte-conteneurs chaque année. Selon les estimations ce volume devrait presque tripler d'ici 2050. Le transport maritime mondial ne représente actuellement que 3 % des émissions de gaz à effet de serre mais cette part pourrait fortement augmenter si le secteur ne trouve pas non plus des alternatives aux énergies fossiles. Le secteur se dirige plutôt vers l'utilisation de biocarburants, le méthanol et d'hydrogène pour ses futurs bateaux.
L'évidence de la mobilité décarbonnée
A la demande croissante pour des livraisons en 24h à 48h, les nouvelles normes environnementales et la congestion du trafic viennent s'ajouter la pollution de l'air qui cause maladies respiratoires et décès de façon toujours plus préoccupantes. Une flotte de véhicules thermiques engendre aussi des nuisances sonores particulièrement néfastes à toutes heures de la journée.
Ce sont autant de raisons pour que logisticiens et transporteurs décident de d'opérer une transition vers la mobilité verte. La flotte se décarbonne en passant à l'électrique ou en optant pour des deux-roues classiques ou des vélos-cargos pour les livraisons très courtes et de faible volume.
Un TCO (Total Cost of Ownership) avantageux
Les raisons - externes - sont renforcées par les avantages financiers du passage à l'électrique. En effet, les coûts d'achat du véhicule, d'entretien et de recharge (en lieu et place du prix de carburant) plaident en faveur de l'électrique.
Bien que l'électrique à l'achat du véhicule est plus onéreux que son équivalent thermique, le peu d'entretien nécessaire ainsi que le prix de la recharge rende son TCO plus intéressant pour les flottes de véhicules de livraison. Selon une étude Lease Plan, les coûts de la recharge représentent 15 % du coût total de détention (TCO) d'un véhicule électrique, contre 23 % pour un modèle essence et 28 % pour un diesel.
Le gain de temps de la recharge directement dans les entrepôts
Les flottes de véhicules de livraison fonctionnant au carburant fossile doivent prévoir un arrêt dans une station-service dans leur itinéraire pour leur ravitaillement. L'installation de bornes de recharge standard et rapides directement dans les centres de distribution permet de gagner du temps.
La plupart des véhicules pourront utiliser les bornes standard AC pour une recharge nocturne après chaque journée de tournée. Pour les véhicules ayant besoin de faire de plus grandes distances ou les camions pourront également faire des recharges rapides ou ultra-rapides (DC) au fil de la journée
La livraison à domicile de produits thermosensibles
La décarbonation du marché de la livraison à domicile prend tout son sens quand il s'agit de respecter des températures spécifiques (comme c'est le cas pour les denrées alimentaires). La maitrise de la température doit être assurée de bout en bout, sous peine d'abimer les produits et de présenter une menace pour la sécurité alimentaire.
Le transporteur GT Solutions lance sa première station de recharge poids lourds
La société de transport routier s'engage dans la réduction de ses émissions de GES avec l'ouverture de sa première station de recharge haute puissance à Garonor, Aulnay-sous-Bois, grâce à un partenariat avec Virta et Kempower.
La nouvelle sobriété des entrepôts et Hubs de distribution
Un centre (ou Hub) de distribution en logistique sert à la réception, le traitement, le stockage temporaire et la distribution de marchandises. On trouve ainsi des méga-entrepôts (plus de 600 000 mètres carrés) - privilégiés par le e-commerce - et de petites unités de stockage situées à la bordure des agglomérations. En France, on comptabilité plus de 78 millions de mètres carrés d’entrepôts sur le territoire.
Bien que l'empreinte carbone de l'immeuble logistique est bien plus faible que celle du transport des marchandises, il reste toutefois des efforts à faire. Et une réorganisation des services est nécessaire pour accueillir une nouvelle flotte décarbonée.
Des initiatives du terrain pour devenir neutre en carbone
Les organisations professionnelles du secteur se sont mis d'accord sur deux chartes. La première prévoit de couvrir 50 % de la surface de toiture utile des entrepôts avec des panneaux photovoltaïques pour tous les nouveaux projets lancés et met en avant le choix de nouvelles constructions sur les friches industrielles plutôt que sur des terres non artificialisées. La charte signée par les acteurs de l'immobilier logistique prévoit aussi de planter des haies délimitant les sites, avec des variétés favorables aux pollinisateurs.
Pour contourner la raréfaction de foncier disponible et optimiser l'utilisation de la surface au sol, les entrepôts classiques de plain-pied se font peu à peu remplacer par des bâtiments réunissant deux entrepôts superposés l'un sur l'autre.
Dans ces bâtiments XXL pouvant atteindre jusqu'à 40 mètres, la robotisation permet de préparer et d'expédier les commandes
Des systèmes de collecte des eaux pluviales peuvent être installés grâce à des bassins de rétention de préstockage et de prétraitement d'eau Ces installation permettent de réutiliser l'eau pour l'arrosage des espaces verts du site ou pour les sanitaires.
La logistique urbaine s'immisce dans la ville pour réduire les distances
Les surfaces d'entreposage pénètrent de plus en plus dans les villes, pour répondre aux besoins croissants du e-commerce. Pour livrer toujours plus vite les particuliers et les entreprises, on en trouve désormais sous le périphérique parisien, dans les dépôts de bus ou dans les parkings.
Cela permet à la fois de réduire le nombre de véhicules utilitaires légers en circulation - qui fonctionnent encore trop souvent aux énergies fossiles - et de choisir plus facilement des solutions de mobilité douce (vélos, vélos cargo, triporteurs, etc.)
L'installation d'"hôtels logistiques" dans les villes (ou en lisière)
Les distances parcourues pourraient être réduite en implantant de plus petits sites plus proches des villes. Cela pourrait aussi avoir un impact sur la congestion sur les routes et et l'impact carbone des livraisons. Les hôtels logistiques qui se développent actuellement en France et à l'étranger s'insèrent mieux dans le paysage urbain en mêlant à la fois des activités de commerces, des bureaux et de la messagerie. L'architecture est plus soignée pour être en harmonie avec le voisinage et couvrir davantage le bruit des camions qui entrent et qui sortent.
Quelle stratégie ESG pour la supply chain ?
15 e-commerçants français s'engagent pour une chaîne d'approvisionnement plus durable
Les acteurs français du e-commerce s'engagent à une transformation durable de leur supply chain en France. De grands cyber-commerçants comme CDiscount, eBay, FNAC Darty, La Redoute, Showroomprivé ou Maisons du monde ont signé une charte limitant les volumes d'emballages pour au moins 75 % des commandes.
Ils s'engagent aussi à ne plus expédier plusieurs colis pour la même commande (sauf si les produits commandés ne sont pas stockés au même endroit).
Il s'agit également de décourager les clients qui commandent un vêtement dans plusieurs tailles à renvoyer après essayage : les retours sont pour la plupart désormais payants. Enfin, les e-commerçants mettent en avant les produits de leur catalogue qui ont le meilleur bilan environnemental (composés de matériaux recyclés par exemple).
Les entreprises à mission
Devenir Entreprise à mission permet d'associer au projet économique les notions d’utilité et de responsabilité environnementale. Pour les métiers énergivores de la logistique, il s'agit de réduire son impact de façon agile et d'apporter les preuves d’un modèle plus vertueux. Des acteurs importants comme Aréfim, groupe Sterne, ou Clic Logistic s'y sont mis.
Le label B Corp
Né aux Etats-Unis en 2006, le label international certifie des entreprises qui intègrent dans leur modèle économique des objectifs sociaux, sociétaux et environnementaux et répondent à des critères exigeants en matière de responsabilité et de transparence. Le label délivré pour trois ans est basé sur plus de 80 critères. Acolyt ou Telamon ont réussi à décrocher le label dans la logistique et l'asset management.
Réglementation française et européenne affectant la logistique
Le décret BACS
Le décret BACS (Building Automation and Control System) qui découle du décret tertiaire requiert l'installation d'un système d'automatisation et de contrôle du bâtiment tel qu'une GTB (Gestion Technique de Bâtiment) aux propriétaires de bâtiments tertiaires neufs ou existants, en fonction de la puissance des équipements.
La première échéance en 2025 concerne les équipements d'une puissance nominale supérieure à 290 kW, puis en 2027, cela touchera les équipements d'une puissance supérieure à 70 kW d'installer un système de pilotage énergétique.
Le décret tertiaire
Le Décret Tertiaire datant d'octobre 2019 impose une réduction de la consommation énergétique pour les bâtiments tertiaires de plus de 1000 m². Ces objectifs, basés sur une année de référence entre 2010 et 2020, prévoient une diminution de 40% d'ici 2030, puis de 50% d'ici 2040 et enfin, une réduction de 60% d'ici 2050.
Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD)
De nouvelles normes extra-financières sont imposées aux entreprises pour mesurer leurs succès. Le principal atout de cette nouvelle loi réside dans l'établissement d'un langage commun en matière de durabilité pour les entreprises européennes. Les données publiées seront harmonisées et normalisées. La CSRD permettra de rendre cohérentes des informations principalement qualitatives qui étaient auparavant présentées de manière dispersée (sur la promotion de la diversité ou la préservation de la biodiversité). Cela permet d'éviter en partie le greenwahsing constaté dans certaines entreprises ces dernières années.
Directive sur les devoirs de vigilance des entreprises
Cette directive récemment signée par le Parlement européen oblige environ 20 000 entreprises de l'Union à adhérer à des règles de diligence raisonnable au niveau de leurs chaînes d'approvisionnement. Ce texte vise à mieux contrôler la chaîne d'approvisionnement en étendant le champ d'application - en amont comme en aval - aux fournisseurs indirects pour limiter les impacts sur les droits de l'homme et l'environnement Dès 2025, les autorités administratives compétentes pourront imposer des pénalités allant jusqu'à 5 % de leur chiffre d'affaires global aux entreprises qui ne se conforment pas à la directive.
ZFE
Les zones à faibles émissions définies dans toutes les grandes villes françaises ( 45 agglomérations de plus de 150.000 habitant) visent à réduire les niveaux de polluants atmosphériques en interdisant la circulation aux véhicules les plus polluants. Cette mesure - à ce jour non contraignante pour les particuliers - devient un enjeu important pour toutes les entreprises qui utilisent des véhicules utilitaires.
Loi LOM
La LOM prévoit la mise en place de quotas de renouvellement de véhicules thermiques par des véhicules à faibles émissions (rejetant moins de 60 g/km de CO2) pour les flottes de plus de 100 véhicules. Depuis le 1er janvier 2024, ce quota est de 20 % de véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Ils devront représenter 40 % des véhicules au 1er janvier 2027, puis 50 % au 1er janvier 2030. Les efforts effectués par les entreprises et les organismes publics pour se mettre en conformité sont inégaux.
Solutions pour une gestion optimale de l'énergie
Il est important de contrôler à la fois la température et l'hygrométrie dans les entrepôts de logistique pour préserver la qualité de certains produits (denrées alimentaires, médicaments, électronique, etc.).
Pour les produits les plus fragiles qui peuvent se dégrader rapidement si les conditions de stockage ne sont pas correctes, les logisticiens mettent en place un système de température dirigée – c'est à dire une température qui doit être constante (elle ne doit pas descendre en dessus et en dessous d'un certain seuil).
Ce pilotage de la température, sur des milliers de m2 de sites d'entreposage est un sacré défi lorsqu'il faut prendre également en compte la nécessité de réduire les consommations énergétiques des bâtiments (décret tertiaire).
Dotés d'un système de contrôle et de régulation en temps réel de la consommation d'énergie, les entrepôts deviennent de plus en plus intelligents.
Les multiples vertus de l'auto-consommation
Les acteurs de l'immobilier logistique ont installé sur le toit de leurs entrepôts plus de 1,5 million de m2 de panneaux photovoltaïques, qui peuvent répondre en partie aux besoins en énergie des sites.
Certains installent des sondes géothermiques à plus de 100 mètres de profondeur pour réchauffer l'hiver et rafraîchir l'été et devenir des bâtiments logistiques basse consommation, voir zero carbone comme Prologis l'a fait en Ile de France.
Norme ISO 50001 de la maîtrise de l’énergie
La norme internationale ISO 50001 guide les organisations dans leur réduction de l'empreinte carbone et l'amélioration de l'efficacité énergétique. C'est un outil de gestion de la performance énergétique qui fournit une méthodologie pour élaborer une politique énergétique, mettre en place des indicateurs, collecter des données et impliquer tous les membres du personnel dans les efforts.
La certification ISO 50001 est valable trois ans. Une entreprise dont la certification n’est plus valide doit passer un audit énergétique pour rester en conformité (directive européenne 2012/27/UE).
La technologie à l'aide de la sobriété logistique
Des centres de distribution robotisés
Les plateformes logistiques sont souvent équipées de technologies avancées de systèmes de tri automatisé, de suivi et de traçabilité, et de pilotage des opérations de traitement des commandes et de gestion des stocks.
De grand acteurs du e-commerce français ont investi dans des machines à emballage 3D qui permettent de réduire la taille des colis en épousant la forme des produits.
Des appareils infrarouge sont installés dans les entrepôts pour évaluer la maturité des cargaisons de fruits et légumes. Ainsi, es produits susceptibles de pourrir en premier sont immédiatement expédiés en magasin.
La gestion de commande optimisée
En fonction du panier rempli en ligne, les cyber-commerçants attribuent la commande à l'entrepôt ou au magasin le plus proche ou le plus adapté. Cette tâche réalisée grâce à un OMS (Order Management System) réduit les délais, les coûts et l'impact environnemental de la livraison, Elle facilite aussi l'écoulement des stocks et pallie aux ruptures.
La dématérialisation des documents de douane obligatoire
Aujourd'hui, 90 % des documents qui passent en douane en Europe sont encore en papier. Le nouveau règlement européen EFTI (Electronic Freight Transport Information) rend leur dématérialisation obligatoire.
Le lutte contre le transport routier à vide
Un rapport Bloomberg NEF indique que les flottes de transporteurs de moyenne et petite taille qui transportent des charges sur de longues distances ont font des trajets à vide dans 20 % des .cas ! Cela représente environ 87 millions de tonnes d'émissions annuelles de carbone du fret routier mondial pour rien. Affligeant.
Il semble qu'encore trop de transporteurs utilisent le courtage téléphonique pour prendre en charge des missions, au lieu de s'appuyer sur des outils digitaux qui permettraient de les mettre en relation avec la demande, et ainsi éviter le transport à vide.
Les réseaux de transport en ligne ont besoin de se structurer pour collaborer et ainsi créer des plateformes de mises en relation basées sur l'Intelligence Artificielle et l'automatisation.
La suite
La décarbonation de l'activité logistique est un défi de taille dans un contexte d'accroissement du volume d'activité. Mais il en va de la pérennité du modèle économique. Comme nous l'avons vu, le passage à la mobilité électrique va affecter non seulement le transport des marchandises mais également l'aménagement des centres de distribution et la gestion de l"énergie.
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